Slovénie : La montagne aux ours Du 14/04/2011 au 21/04/2011


Ne perdez pas la boussole ! Suivez-moi dans mes voyages.
Découvrez, jour après jour, mes notes et mes photos.

Faunes et paysages merveilleux sont au détour de chacun d'eux.

 

 

 

 

 


Slovénie : La montagne aux ours

Du 14/04/2011 au 21/04/2011 - 2 participants

 

Le 13 avril 2011

J'arrive toujours au minimum la veille de la date prévue pour m'assurer que tout va pour le mieux, et repérer sur le terrain si les différentes zones que je m'étais fixé sont fréquentées par les animaux, ou si je dois pratiquer d'autres lieux pour l'approche ou les affûts.

Première prise de contact avec le milieu : Une chevrette et son jeune me regardent passer, avec une certaine méfiance, puis cinquante mètres plus loin, une petite troupe de grands cervidés me regardent de même : 1 jeune cerf, 1 bichette, et 2 biches adulte, les animaux sont bien au rendez-vous. Plus loin, j'arrive sur une place que je désigne comme "l'ail aux ours" par la profusion de cette plante. C'est une très bonne place pour l'observation des ours, mais attention à ne pas se tromper, cala n'a rien à voir avec la plante qui y pousse mais plutôt dû au fait qu'il s'agit d'un passage obligé pour l'autre flan de la montagne, ainsi qu'un accès a la vallée en contrebas où un affût à ours s'y trouve régulièrement alimenté.

Là, je suis accueilli par le hululement d'une chouette de l'Oural qui retentit au-dessus de ma tête, alors qu'à mes pieds je distingue mes premières traces d'ours.

Je sais enfin que je suis dans les profondeurs forestières slovènes, le décor est planté, et une atmosphère se dégage, digne du roman de Bram Stocker !...

Demain, mes deux compagnons arriveront à 13h00. Ma foi, j'irai le matin faire une petite approche pour voir ce que cela donne. Cela est plus fort que moi : l'appel de la forêt se fait ressentir jusqu'au fond de mes tripes.

 

Le 14 avril 2011

Dès l'aube, je parcours les pentes de cette cathédrale verte. La végétation est en avance de 3 bonnes semaines et les bourgeons ont laissé place à un délicat feuillage d'un vert tendre. Habituellement, la frondaison se passe plus aux alentours de la première semaine de mai.

Des lueurs rosées marquent le ciel. Je laisse mon véhicule derrière moi pour partir à l'approche. Les sous-bois sont paisibles et je ne distingue aucun signe de vie. Pourtant, il ne faut pas si fier car en ces lieux la vie foisonne. Je lis sur le sol qu'un grand mâle (ours) a traversé la piste.

Il est l'heure de faire demi-tour. Un chevreuil traversera devant moi et grimpera la pente avec une aisance déconcertante. Presque arrivé à la voiture, je perçois un bruit sourd à quelques mètres devant moi, juste là dans les buissons : ça ne peut être qu'un ours. Je contourne l'obstacle qui m'empêche d'observer, et ...un subadulte se carapate, son pelage sombre disparaît dans la pente entre les rochers et les troncs...

Presque midi. Je file à l'aéroport. Après avoir fait connaissance avec mes deux compagnons de voyage, je les amène à l'hôtel pour déposer les bagages et prendre un bon repas qui les attend.

Dès le début de l'après-midi, le les conduis à travers la grande sylve. Ils découvrent leurs premières traces d'ours, un subadulte. La trace est immortalisée par une photo en fin d'après-midi puis je les conduis à l'ail aux ours. La chouette de l'Oural nous fait le plaisir de chanter et nous l'apercevrons à plusieurs reprises : sa couleur est peut commune, elle est presque blanche.

Il est l'heure de l'affût, mais pas en mirador pour cette fois. Rien de tel qu'un affût au sol pour percevoir des sensations oubliées par notre espèce, se sentir de nouveaux vivants lorsque le moindre bruit nous fait tressaillir, nous fait redescendre sur terre, et nous remet à notre juste place, non pas celle d'un dieu, mais bel et bien d'une simple espèce animale qui peut devenir à son tour une proie !...

Le seigneur des lieux ne daignera pas se montrer mais nous assisterons aux concerts des grives musiciennes, merles noirs, et autres grands corbeaux...

Par mon intermédiaire, mes compagnons passerons la soirée avec monsieur Jean-Paul Mercier, auteur de l'ouvrage "L'EUROPE DES OURS" aux éditions HESSE, qui se trouve en Slovénie pour un colloque à Ljubljana sur l'ours et éventuellement une nouvelle réimplantation dans les Pyrénées.

 

L'Europe des Ours
Un ouvrage de qualité que je recommande à tous les passionnés. Une bible qui remet à jour la situation du plantigrade sur notre vieux continent, avec tout ce que cela peut comporter, une véritable mine d'or...

Nous nous étions donné rendez-vous en Slovénie pour échanger autour de notre plantigrade. Je l'avais informé que j'étais accompagné par deux personnes désireuses d'observer l'ami plantigrade, non pas derrière une vitre ou des barreaux, mais dans son milieu, LIBRE ...

 

 

 

Le 15 avril 2011

Mes deux compagnons et moi-même partons pour notre première approche commune. Sur la piste qui serpente, une harde de grands cervidés regardent notre véhicule passé, je ralentis, la troupe est composée de trois cerfs, biches et bichettes. Ils s'éloignent avec prudence, et nous reprenons notre route.

Arrivés sur place, nous laissons le véhicule derrière nous dans les sous-bois. Pas âme qui vive et ce n'est pas faute de scruter. Rien, pas l'ombre d'un chevreuil, encore moins celle d'un ours.

Cela fait plus d'une heure que l'on descend et nous reprenons la direction de la voiture sur la pointe des pieds. Eh ! Ô surprise ! Des traces toutes fraîches d'ours alors que nous sommes passés il y a à peine une demi-heure. Les traces sont celles d'un bel adulte.

vue imprenable sur son territoire

Nous reprenons le véhicule pour le cœur du massif où une surprise attend mes compagnons : une tanière d'ours atypique.

Nous commençons l'ascension, presque trois quarts d'heure pour atteindre le sommet d'une barre rocheuse, où là, dans le contrebas d'un corridor, entre les rochers, un balcon est dissimulé avant le grand saut de plus de 70 mètres voire pas loin de100 mètres d'à-pic. Et, sur ce fameux balcon, se cache une tanière naturel qui, depuis les débuts 2000; n'était plus fréquentée. Mais depuis trois ans les lieux sont de nouveau occupés par un locataire.

Il me faut descendre en éclaireur pour m'assurer que la place est libre. J'avoue que c'est avec une certaine appréhension que je descends ces quatre ou cinq mètres à travers ce corridor. Je lance des pierres, parle à voix haute et écoute avec attention ce qui se passe sur ma gauche, la tanière se trouvant 30 bons mètres plus loin. Autant dire que si le locataire des lieux se trouve encore là, il risque fort d'être désappointé, n'ayant guère de solution lui-même, si ce n'est que ce fameux corridor, à moins qu'il fasse le choix du grand saut mais ce que je doute...

Je n'arrive pas à voir. Apparemment, cet hiver un ours a séjourné. Pas de bruit. Il faut prendre son courage à deux mains et aller regarder si elle est vraiment vide.

  LA MAISON DE NOTRE HÔTES  LIEU DES SONGES ET DU REPOS

Ouf ! Pas le moindre poil d'ours à l'horizon et j'appelle mes camarades restés en sécurité au-dessus. Ils découvriront avec émerveillement la loge de l'ours avec vue imprenable sur son territoire...

vue imprenable sur son territoire

La couchette, faite avec divers végétaux, a changé et est plus étoffée depuis l'année dernière. On distingue sans mal la forme du corps de l'ours qui, il y a peut-être moins d'une semaine, était lové dans sa couche...

Mes compagnons et moi-même resterons plongés dans nos songes, tant de rêveries à imaginer l'ours sur son balcon, là, devant l'immensité des forêts slovènes...

Nous retournons à la voiture. Nous traverserons une trentaine de Km de forêt quand tout d'un coup, l'un de mes compagnons n'ose en croire ses yeux ! C'est impossible que ce soit un ours ! T'es bête ! C'est forcément une souche, un arbre...À savoir qu'il s'agit de ses paroles pensées à voix haute. Sur ces dires, je m'arrête de suite en lui demandant de m'indiquer où il a vu cette forme, sachant très bien que dans ce décors karstique un ours passe autant inaperçu que les rochers et les innombrables souches aux diverses formes animalières.

Je fis donc une marche arrière, et là, une magnifique femelle, en compagnie de trois jeunes âgés d'un an, nous épie, dressée sur ses deux pattes arrière ( À SAVOIR : Quand un ours se redresse sur ses deux pattes arrière, ce n'est pas qu'il s'apprête à vous mettre en charpie comme dans tout bon film d'action où l'on  vous laisse croire cela, mais l'ours ayant une vue plus que médiocre, cela lui permet de mieux observer et de prendre le vent afin de vous identifier, son odorat restant son premier atout).

Elle ne pensera qu'à une seule et unique chose, mettre ses oursons à l'abri, en prenant la fuite en direction du couvert végétal le plus dense et le plus proche.

Cette rencontre aura marqué le plus jeune de mes compagnons qui n'arrêtera de répéter cette phrase "Mais quelle tête !". En fait, leur regard s'est plus ou moins croisé, ceci l'ayant impressionné à un tel point que ces mots s'entremêlent sans cesse et de plus, c'est lui qui les a repérés.Il restera d'ailleurs un long moment sous le charme, envoûté par cet animal mythique. Cette entrevue lui restera certainement gravée à tout jamais ...

Après ce moment d'émotion pure, un nouvel affût au sol nous attend, dans une grande doline où les ours sont habitués à se rendre, invités à la chose par leurs pires prédateurs : les "homos sapiens".

En ces lieux, se trouve un distributeur de maïs, véritable friandise pour tout ursidé se respectant...

Un chant raisonne, une chouette de l'Oural se fait entendre, une deuxième lui répond dans le lointain, les grives et les merles font leurs baroufles crépusculaires, et nous n'observerons rien d'autre ce jour.

 

Le 16 avril 2011

Dès l'aube nous partons de l'hôtel en nous dirigeant sur la lisière de la forêt. Nous gravissons un sentier qui mène à une succession de petites prairies. Là, nous trouvons des traces d'ours toutes fraîches. Un peu plus loin, nous dérangeons un ours sans même le voir, qui, lui-même, fera détaler un chevreuil sur sa droite.

Sur une autre prairie, un excrément de lynx, puis, nous retournons à l'hôtel pour un petit déjeuner bien mérité.

Nous repartons de nouveau de l'hôtel pour des gorges où nous cherchons les chamois. Aujourd'hui, nous en trouvons un seul qui prend le soleil sur un rocher, juste en face de nous, mais  400 mètres nous séparent...

       

Première photo réalisée par Jean-Sébastien Mercier

En milieu d'après-midi, nous partons pour l'affût où mes deux compères passeront la nuit. Après les avoir déposés, je suis parti baguenauder de mon côté en divers lieux. Sur une toute petite prairie enclavée, je surprends un chat forestier (sauvage) en pleine chasse. Il capturera un micromammifère devant moi, et partira comme un dératé avec sa pitance se mettre à couvert.

  

Dans la profondeur des sous-bois, je rencontre une harde de biches, une bonne douzaine.

 

Le 17 avril 2011

J'arrive au mirador. Mes compagnons sont ravis car ils ont pu observer un ours pendant une heure et dix minutes au clair de la lune aux alentours de 1h du matin, puis, un blaireau est venu leur tenir compagnie pendant 45 minutes. Ils ont le cœur rempli de joie et d'émotions. Ô surprise ! Mylan nous rejoint. Chasseur de son état, il nous invite à prendre un café chez lui où nous serons reçus cordialement par toute sa famille ainsi que quelques-uns de ses collègues. De plus, nous aurons même le droit à un verre de vieux schnaps sur un quiproquo. Ma fois, ça passe plutôt bien !

Là, je lui pose une question s'il y a eu des ours tués sur ce secteur. Mylan interpréta à sa manière ma question car en fait, il crut que je lui demandais s'il avait tué un ours. La réponse ne se fit pas attendre.

- Jamais ! Je préfère les observer !   Pourquoi ?  L'ours est un Totem pour moi !

J'en connais plus d'un de mon propre pays qui pourrait en prendre de la graine...

Je les ramène à l'hôtel où nous attend le petit déjeuner. Puis, on repart pour le fond des gorges où coule l'une des plus belles rivières Slovènes, dans l'espoir d'observer le cincle plongeur. Mais, malgré avoir longé la rivière, pas le moindre cincle.

    

Mais nous trouvons des traces d'ours allant tout droit dans l'eau, des pontes de grenouilles, des têtards, et surtout, la fraîcheur d'un lieu enchanteur où l'eau nous raconte son histoire dans un clapotis étourdissant...

  

  

Il est grand temps de se rendre à l'hôtel pour notre déjeuner, avant de partir pour leur deuxième nuit en affût. Cette fois, je décide de me rendre aussi à un affût. Durant le trajet, je constate la présence de plusieurs ours grâce aux traces encore toutes fraîches.

J'attends que mes compagnons soient en haut de leur mirador, et à demain ! Pour ma part, je prends la route pour le mien. En arrivant, 4 chamois sont déjà sortis : une femelle et ses trois jeunes.

  

Dans le courant de la nuit, 2 blaireaux sortiront ainsi qu'un renard mais point d'ours... Sur le petit matin, un chamois sortira brièvement en longeant la prairie.

 

Le 18 avril 2011

Je retourne chercher mes compagnons à leur affût. Ils sont aux anges, ils ont passé une nuit mémorable.

Trois ours observés, peut-être un quatrième, mais dans la nuit tous les chats sont gris...

Leurs propos :

Le 1er ours vers 20h00. Il restera 20 bonnes minutes mais d'une méfiance surprenante. D'ailleurs, il finira par prendre la fuite. Il y aura une observation non stop de deux heures, bizarrement avec le même ours, un quart d'heure après qu'il soit parti la première fois.  Il finira par laisser sa place à une mère et son jeune. Puis, peut-être, un 4ème en pleine nuit. Ah oui j'oubliais un petit détail ! Parfois, une bande de malotrus peuvent s'inviter et ce fut le cas en début de soirée : une bande de loirs qui ont fait du baroufle (la java) sur le toit de leur affût. Eh oui, on pourrait dire qu'ils ont fait du raffut sur leur affût....

       

Les deux premières photos réalisées par Julien Mercier, la 3ème réalisée par Jean-Sébastien Mercier

Pour tout ce qui concerne le ressenti des ambiances nocturnes ou autres, cela leur est propre...

Un petit déjeuner, et nous passerons cette journée dédiée au karst où ils visiteront les entrailles de la terre à Postojna, la plus grande grotte en milieu karstique et la plus belle. Là, ils découvriront un être surprenant : le Protée, qui a donné vie à une légende, "Saint-Georges terrassant le dragon" qui se passa à Ljubljana, capitale de la Slovénie. Le Protée, salamandre aquatique cavernicole, peut atteindre l'âge de 70 à 80 ans. Aveugle, il se dirige grâce à son odorat.

Puis en route pour le parc des grottes où se trouve le plus grand canyon souterrain d'Europe, paysage féérique où la magie flotte dans l'air : Une impression effectivement que l'on pourrait tomber nez à nez avec un dragon, un elfe, une fée, ou que sais-je...

Nous rentrerons par un massif qu'ils ne connaissent pas et là, nous observerons la beauté de cette nature sauvage, des traces d'ours, et une troupe de grands cervidés dont une partie se place sur la route devant notre voiture.

 

Le 19 avril 2011

Nous sommes déjà en forêt alors que les premières lueurs de l'aube ne font que percer cette grande toile noire qu'est la nuit. Rien ne bouge ! Alors que nous revenons sur nos pas, je perçois une silhouette familière, celle d'un subadulte (ours de 2 à 3 ans) dans le dévers. Il vaque à ses occupations et se retrouve à une quinzaine de mètres de nous. Surpris, il se redresse pour mieux nous identifier et s'éloignera rapidement, sans demander son reste.

  

Deux kilomètres plus loin, une seconde silhouette juste au-dessus de nous !  Un deuxième subadulte qui vaque aussi à ses occupations : recherche de nourriture. Ce subadulte est facilement reconnaissable à sa barre blanche juste après son épaule. Peut-être qu'un jour prochain, nous le recroiserons dans cette sylve...

    

Nous le suivrons sur 350 à 400 mètres. De temps en temps, il traverse un puits de lumière. Son pelage s'illumine alors de taches ocre et nous assistons à l'un des plus beaux spectacles qu'ils soient !

    

Ces 3 photos réalisées par Julien Mercier

Il finira par disparaître dans l'épaisseur des sous-bois...

 

À peine notre ours disparu, à environ 800 m sur un autre versant, je repère des bruits de pas et une démarche qui m'est familière, un rien pataude, celle d'un ours. À travers les troncs, je distingue un troisième subadulte. Celui-ci a un pelage presque noir. Par chance, l'ours se dirige en notre direction en disparaissant et réapparaissant selon la densité des troncs puis rentre dans une petite sapinière.

    

Ces 5 photos ont été réalisées par Julien Mercier

Je me rapproche, suivi de mes compagnons, et l'on se cale à la sortie. Plus un bruit de notre part. Notre ours fait son apparition sur la piste à 70 ou 80 mètres de nous. Il nous regarde, se dresse sur ses pattes arrière et se remet en marche. Il nous jette un petit coup d'œil de temps à autre, monte sur le talus en tendant sa patte arrière, et finit par disparaître.

  

Ce matin, nous avons le cœur rempli de joie et d'émotions.

L'après-midi, nous réaliserons des moulages de leurs traces. Quoi de plus beau que les traces des ours observés en guise de souvenirs.

Le soir venu, nous sommes à l'affût sur une prairie où nous observerons un chevreuil.

 

Le 20 avril 2011

Au petit matin, nous sommes en forêt où la veille nous avons observé les trois ours. Nous surprendrons un chevreuil male, puis une chevrette.

  

L'après-midi, sortie à Ljubljana pour la découverte du vieux centre.

  

Ces 2 photos ont été réalisées par Julien Mercier

Le soir venu, nous avons retrouvé la quiétude de la forêt et nous sommes postés à l'affût sur une grande prairie qui coupe deux versants, lieu de passage quasi obligatoire pour les animaux.

Un renard sort, mais ne restera guère longtemps. Vers le crépuscule, j'entends un ours à la lisière, impossible de le voir...

 

Le 21 avril 2011

C'est la fin du voyage avec mes deux compagnons et nous avons décidé de retourner en forêt pour la dernière fois !

Rien, si ce n'est que des chevreuils. Il est presque 7 heures et il faut être à l'aéroport pour 10 heures 30 - 11h.

Là ! Deux énormes silhouettes se perdent dans ce feuillage naissant : Deux adultes, un male et une femelle. C'est vrai que le rut a déjà commencé.

  

Le male est énorme, environ 200 à 250 Kg, et la femelle est de très belle taille aussi 150 Kg minimum.

  

Ils sont vraiment les dignes représentants de notre faune sauvage sur notre vieux continent. Ils s'éloignent et disparaissent dans la grande sylve slovène.

Pour nous, c'est un voyage qui se termine et nous prenons la route de l'aéroport.