Combiné Forêt de Bialowieza "brame du cerf" et Biebrza "brame de l'élan"
Ne perdez pas la boussole ! Suivez-moi dans mes voyages.
Découvrez, jour après jour, mes notes et mes photos.
Faunes et paysages merveilleux sont au détour de chacun d'eux.
Du 14/09/2014 au 28/09/2014 - 1 participant (voyage privé)
Le 14 septembre 2014
Nous nous retrouvons à l'aéroport de Varsovie vers midi. Le premier voyage de cette personne s'est déroulé dans les carpates en Roumanie pour les ours bruns au printemps 2014.
Cette fois çi avec mon compagnon ce sont le bison, le cerf, l'élan et bien d'autres espèces que nous envisageons d'observer en Pologne.
Nous sommes arrivés en fin d'après midi, en traversant la nature Polonaise. A peine arrivé je l'enmène dans un endroit que je connais bien pour sa fréquentation des cerfs. Là, dans une demi-pénombre, les raires des cerfs retentissent dans toute la forêt de Bialowieza. Nous sommes restés une demi heure sans bouger, simplement à écouter ce concert.
Puis nous sommes rentrer en traversant la grande sylve, pour nous rendre chez nos hôtes. Mon compagnon est ravi de cette première prise de contact avec la grande forêt de Bialowieza.
Le 15 septembre 2014
Nous partons aux aurores dans les profondeurs de Bialowieza. Des sons rauques, s'élèvent au loin. Les cerfs sont en rut. Les cerfs font vibrer l'atmosphère de la forêt par leurs brames puissants et rauques. Cachés par une légère brume, nous distinguons des biches parmi les imnonbrables troncs. Malheureusement nous arrivons au même endroit en même temps. Deux cerfs les suivent.
Cela veut dire que demain matin le réveil sera avancé d'une demi heure, cela n'enchante pas forçément mon compagnon, car il est relativement fatigué.
Nous reprenons notre périple à travers ces immensités forestières.
Au bout d'une heure, nous rencontrons une vipère, hélas elle est morte depuis peu, certainement des gens par méconnaissance qui l'on tué sur la piste ou nous évoluons.
Puis nous observerons différents oiseaux, sittelle, pics qui nous survolent en passant d'arbre en arbre. Dans la journée nous croisons plusieurs cerfs. Parvenus à notre poste d'affût, une jeune couleuvre à collier se faufile lentement entre les carex. Les clameurs des cerfs montent de la forêt, nous avons l'espoir que l'un deux fasse son apparition devant nous sur la prairie.
La lumière rasante du soir est là, il faut maintenant qu'un animal entre en scène, là une forme apparaît, un jeune cerf, il est magnifique dans ce décor féerique, il s'avance sur la prairie, touché par la lumière !
Sur notre gauche retentit un raire, un autre cerf fait son apparition, celui-ci est dans la force de l'age, il est vraiment splendide ! Il reste sur la lisière et brame à plusieurs reprises, puis il rentrera de nouveau à couvert.
Un troisième cerf sort devant nous, là ou le jeune cerf était sorti, il s'avance sur nous, puis part sur la gauche et disparaît dans la pénombre.
Nous arrivons déjà au terme de cette journée riche en observations de toutes sortes. Dans le lointain, on distingue vaguement le troisième cerf qui s'éloigne. Nous rentrons à la nuit à notre véhicule bercé par les innombrables brames, la tête pleine de rêve jusqu'à demain matin.
Le 16 septembre 2014
Le jour pointe et nous sommes déjà au cœur de cette immensité sauvage. Nous nous dépêchons de rejoindre notre point stratégique, une petite enclave sur une plaine. Nous y parvenons juste avant le lever du soleil, un sanglier vagabonde et se détache dans une légère brume.
Après l'avoir observé cinq bonnes minutes, nous le laissons en paix et nous continuons. un jeune cerf nous épie et prend la tangente, plus loin une petite troupe de bisons entre les arbres, nous les observerons, ces magnifiques créatures surgit tout droit de la préhistoire me font rêver à d'autres temps.
Nous finirons ce crépuscule en écoutant les cerfs bramer tandis que la forêt se drape d'un voile brumeux. Dans le ciel, quelques bécasses des bois passent, se mêlant aux diverses chauves-souris.
Le 17 septembre 2014
5 heures du matin. Nous partons alors que les toutes premières lueurs de l'aube se font à peine apercevoir en direction de l'est. Nous avons beaucoup de chance, la voûte du ciel est inondée d'étoiles, encore une belle journée qui s'offre à nous. La forêt résonne de plaintes rauques, les cerfs sont en pleine activité.
Nous arrivons dans notre zone, nous partons sur une petite sente, plus loin, des cerfs se font entendre, tandis que les grues trompettent dans les cieux.
Nous progressons silencieusement. Je repère à travers des épicéas deux taureaux, nous les approchon. Ils s'éloignent tout en broutant. Nous continuons notre chemin et parvenons à la hauteur d'une souille que je connais bien, celle-ci est utilisée aussi bien par les sangliers, les cerfs et les bisons.
Un mouvement derrière celle-ci, plusieurs bisons en repartent silencieusement et traversent de jeunes épicéas. L'un deux surgit à travers une petite ouverture et disparaît dans les frondaisons.
Nous arrivons sur notre place d'affût. Là, devant nous, une biche apparaît dans la lumière rasante du matin.
Quant aux grands mâles, ceux-ci restent beaucoup plus discrets malgré leur brame. Tout à coup, un cerf est là devant nous, telle une apparition surgit de nulle part. Superbe mâle ! Il est juste là, entre les jeunes saules et la végétation herbacée de la plaine, plus majestueux que jamais. Ce mâle en impose vraiment, il brame sans cesse. Faisant mine d'approcher, il disparaît de nouveau dans une saulaie qui borde la haute futaie.
Nous restons en place le long de cette immensité. Devant nous, un second cerf sort de la lisière, majestueux il pousse un raire, puis un autre, il finira par disparaître dans la haute futaie comme le premier.
Un sanglier sort derrière nous sur une toute petite prairie et passe alors devant nous avec un marcassin gros comme un garenne.
Nous contemplons cette mère et son petit. Ils disparaissent dans une roselière. Nous retournons à notre première place d'affût, là une biche est sortie, puis un raire retentit, c'est le premier cerf qui réapparaît devant nous, il pousse sa complainte rauque et n'a de cesse de faire des allers et venues sur sa place de brame.
Nous l'observerons une bonne demi heure, puis il rentournera sous la canopée des géant de ces lieux "Bialowieza". Il faut dire qu'il est déjà 9h00, cela fait presque 3h que le soleil est apparu dans le ciel.
Sur le chemin du retour nous croiserons une chevrette.
Dans le courant de la journée, lors d'une balade en direction du charnier aux loup, nous croisons la route d'un chien viverrin. Dans nos régions, les chiens viverrins sont déjà sur l'est de la France.
Le nôtre baguenaude, certainement à la recherche de sa pitance. Nous en recroiserons deux spécimens plus tard durant nôtre séjour.
Le soir tombe vite, nous rejoignons la place d'affût de ce matin. Sur la sente nous croisons un jeune cerf exactement ou se trouvait la chevrette de ce matin.
Tandis que les grands cervidés de ces lieux commencent à s'activer. Sur le chemin un écureuil retient notre attention, puis une géllinotte des bois.
Le 18 septembre 2014
Le jour pointe et nous sommes déjà au cœur de cette immensité forestière. Je passe aux abords d'une grande plaine pour voir si un bison ou deux sont de sortie. Un bison est au rendez vous, mais la brume est si épaisse que ne nous attarderons pas, surtout que je sais pertinemment qu'il va remonter sur la lisière.
Nous nous dépêchons de rejoindre notre point stratégique. Notre place d’affût d'hier matin ! Nous y parvenons juste avant le lever du soleil : rien a priori. Puis, un raire à coté de nous dans la plaine, c'est le même cerf qu'hier qui n’arrêtait pas de bramer.
Il s'évanouit dans l'épaisseur forestière aprés nous avoir permis de l'admirer.. Un autre cerf sort et vient sur la prairie, il ne nous a pas vu et avance droit sur nous. Nous nous faisons le plus petit possible, essayant de reculer ce moment inévitable ou il décellera notre présence.
Comme prévu, il nous remarque, s'arrête et nous observe. Puis il fait demi tour et retourne à couvert.
Un jeune cerf sort de la grande sylve, longe la lisière et passe devant nous, il fait un peu gringalet à côté des deux autres, mais il est majestueux, prince aujourd'hui roi demain !
Nous repartons et modifions légèrement notre retour en passant par les sous bois. Une fourmilière géante se dresse sur notre chemin, plus de deux mètres de diamètre avec trois dômes.
Puis en roulant sur la grande piste, une gélinotte surgit. Je m'arrête et nous l'observerons évoluer sur la piste.
L"après midi nous retournerons sur notre place d'affût, sur notre petite sente. Nous entendons bramer dans le sous bois non loin de nous. Nous traversons cet écran de verdure en empruntant une coulée. Nous progressons à pas feutrés. Je perçois les bois du cerf, nous approchons, il est la, magnifique, on comprend mieux pourquoi on l'a appelé cerf noble.
Cet animal est vraiment l'un des seigneur de la grande sylve.
Arrivé à notre poste d'affût, un sanglier viendra nous rendre visite. Il s'approche à un mètre, ne nous a toujours pas éventer.Il nous contourne à deux ou trois mètres.
La lumière chute, l'obscurité s'installe, quand de nouveau une silhouette apparaît sur la plaine. Notre cerf "quotidien" vient faire son tour d'inspection sur sa place de brame, des végétaux pris dans sa ramure.
La nuit est la, nous repartons.
Le 19 septembre 2014
Nous partons alors qu'il fait encore nuit, les étoiles scintillent au firmament. Nous arrivons avant même lever du jour. Nous écoutons les différents raires des cerfs, nous optons de nouveau pour notre place d'affût.
Sur notre sente un écureuil fait le pitre dans les pins sylvestres, une dizaine de minutes.
Nous repartons pour notre affût. Parvenus à destination notre cerf, qui apparemment est le maître de place, se trouve déjà la et brame.
Nous l'observerons vingt bonnes minutes. Nous ferons une grande balade à travers la forêt, nous observerons différents oiseaux, notamment des casses noix moucheté.
Le 20 septembre 2014 départ pour la BIEBRZA
Nous partons vers 2 h 30 du matin, il faut arriver pour les première lueurs de l'aube, question d'être déjà sur place pour les élans.
Le jour pointe sur la grande tourbière nous sommes arrivés mais encore dans la forêt, nous faisons une pose, au même moment une femelle d'élan passe avec son jeune.
Il a légèrement gelé ce matin et une légère brume drape la scène tandis que le ciel se colore d'une légère teinte rose orangé en arrière-plan, magnifique instant pour nous.
Nous marchons silencieusement 2 ou 3 km. Nous croisons un casse-noix moucheté. Il s'envole suite à un très léger bruit à nos côtés.
Nous regagnons la voiture, avalons un petit café, et, direction chez notre hôtesse où nous déposons nos affaires.
L'heure du marais a sonné. Il est grand temps si l'on veut en profiter. Aussi, nous nous postons à l'affût d'où l'on peut aussi bien voir sur l'eau que dans une plaine arborée.
Le soir arrive, les grues trompettent sur la grande tourbière, pas d'élan, peut être demain.
Le 21 septembre 2014
Aux premières lueurs de l'aube, nous sommes déjà dans le marais. Nous traversons une magnifique zone de forêt humide ... Tout à coup, une ombre suivi d'une seconde, une femelle d'élan puis un deuxième, un mâle sont cachés dans la végétation. Ils sont à peine à 60 mètres de notre position...
Les élans s'éloignent doucement et finissent par disparaître dans la végétation. Nous reprenons notre approche, et, un peu plus loin, nous observerons un casse noix moucheté ...
En plein après-midi, nous irons admirer les grues sur un lieu que je connais très bien. Les oiseaux se rassemblent à cet endroit pour se nourrir, avant de reprendre leur migration.
Des grues volent au-dessus de nous, d'autres se posent pour se restaurer, plusieurs centaines.
En fin de soirée, nous prendrons la décision de rentrer demain sur Bialowieza après notre approche du matin.
Le 22 septembre 2014
Nous partons en direction d'une zone marécageuse. Comme à notre habitude, nous nous sommes levés bien avant le chant du coq, il fait tout juste jour et le soleil ne se lèvera pas avant une heure trente.
Un élan mâle s'enfoncera légèrement dans la végétation et nous l'observerons disparaître. Nous restons là à observer des oiseaux, tels les pics et nombreuses espèces de passereaux dont les tarins des aulnes par centaines, c'est impressionnant. Encore un instant magique...
Un peu avant midi, nous prendrons la route pour rentrer à Bialowieza où il fait bon flâner dans la forêt. Ici, bien souvent, l'automne est comparable avec l'été indien du canada, et nous en profitons. Le soir, nous nous retrouvons à l'affût, sur le bord d'une rivière. Un castor passe dans la pénombre.
Le 23 septembre 2014
Nous partons pour toute la journée. À l'aube, magnifique instant de la journée si éphémère, les clameurs des cerfs raisonnent dans la grande sylve. Nous croisons la route de plusieurs compagnies de sangliers, affairés à la recherche de leur nourriture. C'est à peine si nous les perturbons dans leur occupation, certains même, partirons pour reprendre leurs petites affaires à une centaine de mètre de nous.
Un hurlement de loup résonne à moins de cent mètres de nous, puis un second, un autre et encore ... nous essayons de trouver un moyen de nous rapprocher, il est vraiment tout proche, impossible, et il hurle encore ... puis il se taira, nous finirons par repartir, peut être nous a t'il observé.
Dans les confins de cette forêt où règne une quiétude et une ambiance mystérieuse, nous surprenons deux cerfs qui bataillent. Les bois s'entrechoquent. Nous nous approchons d'eux profitant de leur combat. On s'est installé à une vingtaine de mètres dans le sous-bois.
C'est incroyable l'énergie qu'il fournissent lors d'un affrontement, c'est vraiment titanesque ...
Après cette rencontre avec les cerfs, nous sommes de nouveau à couvert sous la voûte de la canopée, là même où les rayons de lumière ne pénètrent que lorsque qu'un de ces arbres tricentenaire est abattu par la foudre ou autre incident naturel... Le sous-bois est magnifique, les arbres s'élèvent à plus de 35 mètres, voire plus de 40 mètres, telles des cathédrales. Nous avons l'impression qu'ils touchent les cieux. Des gélinotte s'envolent à notre passage, nous observons un pic tridactyle mâle, puis une femelle.
Plus loin c'est une gélinotte que nous surprendrons alors quelle chante pour communiquer avec d'autres individus qui lui répondent. Nous ferons une magnifique observation d'une demie heure.
Nous continuons à travers la sylve, un pic noir ... et là un pic à dos blanc, c'est une femelle.
Quelle journée !
Le 24 septembre 2014
Ce matin est plus dur que les autres, la fatigue du séjour se fait ressentir pour mon compagnon, le voyage fut mené sur un rythme soutenu. Malgré cela, il s'est levé alors qu'à l'extérieur, il fait encore nuit noire.
Nous ferons une grande balade, en tout début mon compagnon de voyage, me suis. La devant moi un loup passe. Je me retourne. Mon compagnon n'est pas dérrière moi ... Il photographie le levé du soleil !!!!????
Je lui demande quand même ... La il tombe de haut, il était belle et bien retourné pour sa photo, et ne l'a pas vu.
En début d'après midi nous partons pour une nouvelle zone, très fréquentée par les loups !
Nous nous dirigeons vers un sentier souvent fréquenté par les loups, mais, malheureusement, nous rencontrerons pas le moindre loup, ou tout autre animal.
La pluie commence a tomber, il fait froid, nous rebroussons chemin pour reprendre le véhicule car le temps se gatte, nous sommes à 6 km de notre voiture.
Nous nous hâtons de rentrer, souvent interrompus par une averse, nous nous abritons sous des épicéas qui nous protègent fort bien de la pluie.
Nous rentrons nous reposer chez nos hôtes pour le restant de la journée.
Le 25 septembre 2014
Ce matin mon compagnon est resté au lit. Nous avons rendez vous vers 9 h 30. J'arrive en forêt, il fait nuit, les rayons de lune éclairent mon chemin.
Aux abords d'une petite rivière j'observe une famille de castor, occupée à chercher sa nourriture. Le jour est déjà levé depuis presque une heure, les castors rentrerons dans leur terrier.
A l'approche, dans les profondeur de Bialowieza, je distingue une silhouette perché sur un chablis, c'est un lynx ! Je ne le perçois pas très bien à cause d'un écran végétal, Une petite trouée dans les feuilles me permets de grossir suffisamment avec mon appareil photo pour que mon capteur accroche non pas la végétation mais le corps du lynx.
Il ne restera pas très longtemps, et disparaîtra à travers la végétation.
Je rejoins mon compagnon et reste avec lui le restant de la journée.
Le 26 septembre 2014
Je suis toujours seul, mon compagnon est resté se reposer. Je vais à la petite rivière, là ma famille castor s'active, je les observe pendant une bonne heure.
Plus tard une biche apparaît, puis un chien viverrin, et un bison, puis un jeune veau, je pense que j'ai loupé la petite troupe avant.
Pour la fin d'après midi j’emmène mon compagnon pour un affût ou nous n'avons pas besoin de marcher, nous observerons une chouette chevêchette et des bécasses des bois passer au-dessus de nous.
Le 27 septembre 2014
Ce matin aussi je suis seul, J'arrive sur une grande plaine, la un énorme solitaire (sanglier) cherche sa pitance je l'observe plus d'une heure.
Je ne verrai rien d'autre si ce n'est différentes espèces d'oiseaux, surtout des pics, mésanges, des pouillots ...
En fin d'après midi mon compagnon est décidé à ressortir pour la dernière fois. Nous allons à la rivière observer les castors, ils sont là ! Puis nous allons sur la grande prairie ou se trouvait le solitaire ce matin.
Il est là ! c'est certainement le plus beau sanglier que j'ai observé depuis des lustres !
Le 28 septembre 2014
Ainsi s'achève notre voyage. Que de merveilles aurons-nous observées !
Mon compagnons envisage pour son prochain voyage, la Finlande fin avril début mai, pour la reproduction des grand tétras et des lyres, ainsi que l'ours, glouton, sans oublier les loups ...